Bonjour,
Avec des copains motivés, nous avons présenté au public une éolienne Piggott à l'occasion des rencontres Alternatibas d'Evreux, Le Havre et Rouen.
Nous avons parfois sorti le rocket stove qui intrigue toujours. Quelquefois, la conversation a tourné autour du solaire thermique.
Nous avons donc expliqué :
- l'autoconstruction d'un chauffe-eau solaire thermique est tout à fait réalisable,
- il est possible de produire son eau chaude 8 mois sur 12 dans notre belle région,
- nous disposons d'un chauffe-eau solaire thermique en thermosiphon, autoconstruit via l'association APPER, en fonctionnement depuis 7 ans.
D'autres présentations ont été effectuées (lycée, ...).
Nous pourrions décider d'ajouter à la caravane un chauffe-eau solaire mobile.
Les sections APPER présentent plusieurs solutions.
Pensez vous qu'une solution soit plus pertinente que d'autres ?
Pensez-vous qu'il soit possible de récupérer du matériel d'occasion ou non utilisé ?
Avez vous une idée du budget ?
Merci à tous
Dominique
Chauffe-eau solaire mobile
Modérateurs : ramses, Balajol, monteric, ametpierre
Re: Chauffe-eau solaire mobile
En janvier dernier, nous cherchions un peu d'aide pour développer un outil de sensibilisation. C'est chose faite et voici un premier retour d'expérience.
En Normandie, le gisement solaire moyen est de 1220 kWh par an et par m2. Il est possible d’assurer 60 à 70% des besoins en eau chaude solaire et obtenir un retour sur investissement en 4 à 5 ans via l’autoconstruction. Nous développons une plate-forme “chauffe-eau solaire thermique” visant à sensibiliser et diffuser un savoir-faire pour celles et ceux qui seraient prêts à franchir le pas du solaire thermique.
Afin de faciliter notre entreprise et limiter les dépenses, la société SOLAIRE DIFFUSION nous a offert un petit capteur TINOX LM 1240 (bigorné comme dirait Pierre). Nous avons changé la vitre et décidé d’insérer un échangeur en cuivre dans un petit chauffe-eau électrique de 100 litres.
La trappe de visite du chauffe-eau a été enlevée, la résistance de type “thermoplongée” également. Le passage offert étant de 10 cm de diamètre, nous avons décidé d’introduire un serpentin dont les spires feraient environ 17,5 cm de diamètre. Mais comment c’est possible ? une césarienne à l’envers … nous avons retenu la méthode du tire-bouchon bien comprise de nos autoconstructeurs … A partir de la surface du capteur : Sc = 1,10 M2, nous avons déterminé la surface de l’échangeur visant à ce qu’elle représente 30% de la surface du capteur : Se = Sc x 0.3 = 0,33 m2, puis la longueur de l’échangeur en cuivre recuit de diamètre 14 : Le = Se / (0,014 x PI) = 7,5 m.
A chaque extrémité de l’échangeur, nous avons brasé un passe-cloison en 15/21. La brasure utilisée contient 6% d’argent. L’emploi de décapant est vivement recommandé pour faciliter l’opération. L’écrou a été brasé sur le tube fileté afin d’éviter le passage de l’eau.
La surface de la trappe de visite n’autorisait pas le passage des 2 passe-cloisons. Si vous souhaitez tenter l’aventure, autant récupérer un chauffe-eau électrique dont le passage offert fait 15 cm de diamètre. Nous avons donc réalisé un trou dans la cuve et un trou dans la trappe de visite. Le serpentin a été vissé façon tire-bouchon.
Un joint (aramide) a été appliquée sur chaque écrou du passe cloison côté intérieur, puis la trappe de visite a été refermée. L’ordre de serrage des six écrous de la trappe de visite est important : par exemple 1, 3, 5, 2, 4 et 6. Afin d’appliquer un couple de serrage identique, nous avons utilisé une clé dynamométrique (ce n’est pas obligatoire, il faut comprendre qu’elle a été récupérée et qu’elle ne sort pratiquement jamais).
Nous avons testé la procédure de mise en œuvre de l’inox annelé sans outil spécifique diffusée sur le site APPER. Une structure en bois et facilement démontable a été réalisée afin de recevoir le chauffe-eau solaire en thermosiphon ou en circulation forcée. Le contre plaqué a été acheté chez Bricomarché : 1€ la chute ! Un test d’étanchéité a été réalisé. Bientôt les tests.
La construction de ce chauffe-eau est une étape de notre démarche. Un support de cours est en cours de réalisation. Nous avons une expérience de l‘eau chaude solaire en thermosiphon. Cette nouvelle structure permettra de diffuser un savoir-faire et de faciliter nos déplacements. L’ensemble tient dans une voiture. Notre objectif est de relayer l’action de l’association APPER au niveau local et de faciliter l’accès aux énergies renouvelables de celles et ceux qui ont compris que l’énergie solaire est exploitable partout en Europe et donc en Normandie.
Le vent était présent, les outils et la radio étaient alimentés par l’énergie du vent. La proximité d'une éolienne Piggott permet d'alimenter la régulation et la pompe solaire à haut rendement. Cela constitue une possibilité pour celles et ceux qui font le choix de l’autonomie et de l’habitat isolé et qui seraient ne pourraient appliquer le thermosiphon en raison de contraintes physiques. Nous souhaitons coupler ce chauffe-eau solaire à une production d’eau chaude via un rocket-stove pour compenser les mois un peu difficiles (de novembre à février). C’est dans ce sens que nous orienterons nos prochains développements.
En Normandie, le gisement solaire moyen est de 1220 kWh par an et par m2. Il est possible d’assurer 60 à 70% des besoins en eau chaude solaire et obtenir un retour sur investissement en 4 à 5 ans via l’autoconstruction. Nous développons une plate-forme “chauffe-eau solaire thermique” visant à sensibiliser et diffuser un savoir-faire pour celles et ceux qui seraient prêts à franchir le pas du solaire thermique.
Afin de faciliter notre entreprise et limiter les dépenses, la société SOLAIRE DIFFUSION nous a offert un petit capteur TINOX LM 1240 (bigorné comme dirait Pierre). Nous avons changé la vitre et décidé d’insérer un échangeur en cuivre dans un petit chauffe-eau électrique de 100 litres.
La trappe de visite du chauffe-eau a été enlevée, la résistance de type “thermoplongée” également. Le passage offert étant de 10 cm de diamètre, nous avons décidé d’introduire un serpentin dont les spires feraient environ 17,5 cm de diamètre. Mais comment c’est possible ? une césarienne à l’envers … nous avons retenu la méthode du tire-bouchon bien comprise de nos autoconstructeurs … A partir de la surface du capteur : Sc = 1,10 M2, nous avons déterminé la surface de l’échangeur visant à ce qu’elle représente 30% de la surface du capteur : Se = Sc x 0.3 = 0,33 m2, puis la longueur de l’échangeur en cuivre recuit de diamètre 14 : Le = Se / (0,014 x PI) = 7,5 m.
A chaque extrémité de l’échangeur, nous avons brasé un passe-cloison en 15/21. La brasure utilisée contient 6% d’argent. L’emploi de décapant est vivement recommandé pour faciliter l’opération. L’écrou a été brasé sur le tube fileté afin d’éviter le passage de l’eau.
La surface de la trappe de visite n’autorisait pas le passage des 2 passe-cloisons. Si vous souhaitez tenter l’aventure, autant récupérer un chauffe-eau électrique dont le passage offert fait 15 cm de diamètre. Nous avons donc réalisé un trou dans la cuve et un trou dans la trappe de visite. Le serpentin a été vissé façon tire-bouchon.
Un joint (aramide) a été appliquée sur chaque écrou du passe cloison côté intérieur, puis la trappe de visite a été refermée. L’ordre de serrage des six écrous de la trappe de visite est important : par exemple 1, 3, 5, 2, 4 et 6. Afin d’appliquer un couple de serrage identique, nous avons utilisé une clé dynamométrique (ce n’est pas obligatoire, il faut comprendre qu’elle a été récupérée et qu’elle ne sort pratiquement jamais).
Nous avons testé la procédure de mise en œuvre de l’inox annelé sans outil spécifique diffusée sur le site APPER. Une structure en bois et facilement démontable a été réalisée afin de recevoir le chauffe-eau solaire en thermosiphon ou en circulation forcée. Le contre plaqué a été acheté chez Bricomarché : 1€ la chute ! Un test d’étanchéité a été réalisé. Bientôt les tests.
La construction de ce chauffe-eau est une étape de notre démarche. Un support de cours est en cours de réalisation. Nous avons une expérience de l‘eau chaude solaire en thermosiphon. Cette nouvelle structure permettra de diffuser un savoir-faire et de faciliter nos déplacements. L’ensemble tient dans une voiture. Notre objectif est de relayer l’action de l’association APPER au niveau local et de faciliter l’accès aux énergies renouvelables de celles et ceux qui ont compris que l’énergie solaire est exploitable partout en Europe et donc en Normandie.
Le vent était présent, les outils et la radio étaient alimentés par l’énergie du vent. La proximité d'une éolienne Piggott permet d'alimenter la régulation et la pompe solaire à haut rendement. Cela constitue une possibilité pour celles et ceux qui font le choix de l’autonomie et de l’habitat isolé et qui seraient ne pourraient appliquer le thermosiphon en raison de contraintes physiques. Nous souhaitons coupler ce chauffe-eau solaire à une production d’eau chaude via un rocket-stove pour compenser les mois un peu difficiles (de novembre à février). C’est dans ce sens que nous orienterons nos prochains développements.
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Re: Chauffe-eau solaire mobile
Salut
C est sympa de promouvoir l auto construction
mais faut penser aussi a l auto-installation plus a la portée de tous a chacun
Avis perso
C est sympa de promouvoir l auto construction
mais faut penser aussi a l auto-installation plus a la portée de tous a chacun
Avis perso
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