Ce document est une suite au premier document décrivant
mon installation de chauffage solaire. Il ne le remplace pas, son
but est plutôt de faire un point sur les modifications et améliorations
que j’ai apportées au montage initial. J’y ai ajouté également
quelques commentaire sur les points que je trouve particulièrement
positifs de mon l’installation.
Malgré tout, autant prévenir le lecteur
sensible dès maintenant : il y est essentiellement question de ce
qui n’a pas marché ce qui est très négatif. Mais d’un
autre côté sont aussi exposées les solutions de contournement
qui marchent… Le lecteur devrait donc trouver ici une liste de bonnes et
de mauvaise idées ‘testées pour vous’ grandeur nature.
En Août l’auteur a prêté sa maison
et il est parti loin (Non ! Pas au soleil : en Bretagne). Malgré
de nombreux efforts de fiabilisation fournis en Juillet, évidemment,
ce qui devait arriver est arrivé : la dernière semaine nos
invités se sont lavés à l’eau froide…. Je me suis
juré que cela n’arriverait plus et que toute nouvelle modification
ne devait plus aller que dans le sens d’une absence totale d’intervention
de ma part.
SOMMAIRE
1Circuit
primaire. 2
1.1Les
Panneaux. 2
1.2Les
stocks:2
1.2.1L’ECS. 4
1.2.2Stock
de chauffage. 4
1.2.3Plomberie
annexe. 5
1.3Capteurs
annexes. 7
1.3.1Débitmètre
électronique / Protection de la pompe. 7
1.3.2Températures
d’entrée et de sortie. 7
2Circuit
secondaire. 7
2.1Nouveau
schéma avec mur chauffants. 8
2.2Circulateur
ECS. 12
2.3Vanne
thermostatique ECS. 12
2.4Vanne
de sélection ECS solaire-fuel (V3ECS)12
2.5‘Luxe(s)’12
3Régulation. 12
3.1Millenium
3. 12
3.1.1Circuit
primaire. 12
3.1.2Circuit
secondaire. 12
3.2Capteurs
annexes. 13
4Conclusion. 13
1 Circuit
primaire
1.1 Les
Panneaux
Pas grand-chose à dire à ce sujet
mis à part qu’ils fonctionnent plus que correctement. Juste un regret
à propos des joints que j’ai utilisé : les joints gaz (bleus)
sont beaucoup plus efficaces, ils résistent beaucoup mieux aux important
cycles de température. Désormais, à chaque ennui je
remplace, cela vaut pour l’ensemble de la plomberie.
J’ai parfois un peu de condensation, surtout dans
un panneau. Je n’ai pas encore trouvé de recette miracle, ceci dit
je ne suis pas sûr que cela change notablement le résultat.
Ils ont résisté à quelques tempêtes,
dans mes conditions c’est donc possible. (Je rappelle que je suis protégé
des vents arrières par un rideau d’arbres situé à
une vingtaine de mètres et que le vent de tempête est plutôt
latéral.)
1.2 Les
stocks:
Cela a déjà été dit
: le fait d’avoir 2 stocks complique la mise en œuvre d’un système
drain back mais le jeu en vaut la chandelle puisqu’en hiver ce système
offre l’opportunité de préchauffer l’ECS de 50% du besoin
gratuitement. Le mot gratuit signifie que le préchauffage de l’ECS
se fait à des périodes de la journée où le
chauffage du stock de chauffage ne serait pas possible (car trop chaud).
En gros l’eau rentre dans la chaudière (côté
ECS) à une température comprise entre 25 et 30° au lieu
de 5°, avec une autonomie de 3 jours de très mauvais temps.
La complication est en fait à deux niveaux
:
-
Un niveau simple qui est celui de la régulation. Il faut faire le
choix entre les deux stocks et surtout gérer correctement les passages
de l’un à l’autre qui sont des moments où les températures
lues sur les sondes ne sont pas réellement significatives.
-
Un niveau plus complexe qui est celui de l’hydraulique. Le problème
ne vient pas tant du fait d’avoir deux stocks mais du fait que l’un a un
serpentin et l’autre pas. Jai mis très longtemps à comprendre
certains phénomènes la figure ci-dessous, qui schématise
mon montage, tente de les expliquer.
A tout moment 3 points sont à la pression atmosphérique
: la surface du stock la surface de l’ébulleur (ou de l’évent
associé) et la réserve (ou son évent). Apres remplissage
juste au moment où les panneaux sont pleins on peut écrire
la pression au point A de deux façons :
-
Soit à partir de la réserve, la pression est égale
à la pression atmosphérique augmentée de la différence
de hauteur h : P(A)= Patm+h
-
Soit à partir de l’ébuleur, la pression est égale
à la pression atmosphérique augmentée de la différence
de hauteur h1 et diminuée de la perte de charge liée au débit
Q sur cette longueur de tuyau Patm +h1-h1.a.Q2
Pour qu’il y ai équilibre
il faut donc que h= h1-h1.a.Q2. On remarque
que cette expression ne dépend pas du volume de la réserve
ni même de la hauteur du point A sur le tuyau. Il se trouve (c’est
un hasard) que dans mon montage (1- a.Q2) est peut différent
de 0. La réserve se vide donc (dans le stock) quasi complètement
au bout d’un quart d’heure de fonctionnement.

Encore une fois ceci ne
dépend pas du volume de la réserve ni de sa hauteur ni de
la hauteur du point A, c’est cela que j’ai eu bien du mal à comprendre.
On notera au passage que la hauteur du point A est quand même importante
puisqu’à l’équilibre c’est h2 qui défini la
pression statique sur la pompe qui doit être la plus grande possible
contre la cavitation. A doit donc être le plus haut possible.
J’ai la chance de ne pas
avoir un facteur (1- a.Q2) négatif et donc le fonctionnement
actuel me satisfait quand même. Je suis maintenant sûr que
cela n’a pas toujours été le cas ! Le seul problème
est que la réserve étant vide à l’équilibre
elle ne se rempli pas complètement lorsque les panneaux se vident
à l’arrêt de la pompe. Cela veut dire que petit à petit
(environ 2 semaines après que les invités aient pris le contrôle
des lieux) il n’y a effectivement plus du tout assez d’eau et la pompe
cavite…
Pour parer à cela
je m’assure qu’en fin de pompage l’eau a circulé par le stock (ce
qui rétabli, au moins en partie, le niveau de la réserve)
puis je vide les panneaux par le circuit ECS.
D’autre solutions/précautions
sont à envisager si vous voulez copier ce montage.
·Le
premier serait de limiter les pertes entre l’ébulleur et le point
A : il est donc indispensable d’avoir des tuyau de gros diamètre
sur cette portion, 20mm semblent être un strict minimum pour un débit
de 1,1m3/h. Bien entendu limiter coudes et raccords divers ne nuira pas
·Le
second est quand même de remonter le point A le plus haut possible
: Il faudrait trouver une réserve la plus plate possible. En effet
le niveau haut de cette réserve ne peut être au dessus de
celui du stock, sinon elle ne se remplira pas
·Une
troisième solution serait d’empêcher l’eau ‘en trop’ de se
vider dans le stock. Une vanne électrique sur la canne d’arrivée
dans le stock ferait très bien l’affaire. Cela ne m’a pas plus du
tout car il faudrait que le fonctionnement ce cette vanne soit synchrone
de V3PS, cela ne me semble pas faire partie des solutions simples et fiables.
·On
peut aussi déplacer V3PS en haut, beaucoup de choses deviennent
plus simples mais on est sur la ligne chaude, je n’ai pas osé. Avec
une vanne à secteur sélectionnée soigneusement pour
résister à 100° c’est probablement jouable.
Cela simplifie les choses puisque c’est le stock qui devient la réserve
du circuit.
1.2.1 L’ECS
600L d’ECS pour 5 c’est beaucoup mais c’est très
bien pour les zones de petit temps en été. P Amet m’avais
prévenu : il est effectivement TRES agaçant d’entendre la
chaudière se mettre en route…
Le serpentin du haut ne me sert toujours ‘que’ de
réserve pour remplir les panneau en début de pompage. Il
permet d’injecter de l’eau chaude et facilite donc la stabilité
des phases de démarrage.
Je n’ai eu qu’un soucis avec l’ECS
-
un raccord en PET a lâché (parce que forcé au montage).
Evidement c’est celui d’arrivée d’eau froide : il a fallu vider
les 600L : TRES agaçant.
=> Les raccords en PET sont très bien mais il convient de bien
les traiter au montage…
1.2.2 Stock
de chauffage
1500L pour le stock de chauffage semblent corrects,
un peu plus (2000L) seraient mieux ? Les murs chauffant participent un
peu à l’augmentation ce stock désormais.
Ici aussi deux soucis
-
J’avais mis des morceaux de mousse à la surface du stock pour assurer
l’isolation : Grosse erreur au bout d’un an cette mousse s’est imprégnée
d’eau, déchiquetée et a coulé au fond nuisant ainsi
très fortement au pompage…
=> Je suis passé
à une isolation sérieuse au dessus du couvercle (polystyrène
extrudé + mousse expansive)
=> J’ai ajouté
un sécurité sur la pompe pour vérifier qu’elle ne
tourne pas dans le vide (voir + loin)
-
Les radiateurs sont suspendus par des câbles : au bout d’un
an l’un d’entre eux s’est détaché du fait d’un câble
rouillé…
=>J’ai posé des
câbles plus gros que j’ai soigneusement reliés à la
terre.
J’ai ajouté un système de remplissage
automatique du stock de chauffage. Pour cela j’ai utilisé un pressostat
et une vanne de machine à laver (environ 15€ le tout d’occasion).
Lorsque le pressostat indique que la cuve est ‘vide’ la vanne s’ouvre le
matin à 7h pour une durée maximale de 30s (cela évite
les inondations). C’est une modification très luxueuse vu que ce
n’est activé qu’une fois par mois environ, mais cela répond
à l’idée de ne pas avoir à tout expliquer aux invités…

J’ai beaucoup modifié le système de
stratification. J’ai enlevé la jupe, fermé le tuyau PVC en
bas après l’avoir changé pour un plus gros diamètre
et je l’ai raccourci pour que le haut du tube PVC soit plus bas que le
niveau dans la cuve. J’ai gagné un peu mais il est toujours difficile
d’atteindre 10° d’écart entre le haut et le bas. Je continue
à penser qu’un débit de 1,1m3/h ne peut que remuer
un stock de 1,5 m3 et je n’ai probablement pas une forme de
cuve adaptée (rapport diamètre/hauteur).
Ceci dit je me suis fait une raison que voici :
Mon stock servant uniquement au chauffage et pas à
fournir de l’ECS dans le haut est-il bien utile de stratifier, je pense
que non. Et je suis passé au sujet suivant.
1.2.3 Plomberie
annexe
J’utilisais un ancien ballon d’eau chaude sous évier
comme réserve pour remplir les panneaux au démarrage. C’est
typiquement une fausse bonne idée.
J’ai eu relativement longtemps des bulles d’air
au niveau de la pompe lorsque celle-ci réchauffait l’ECS. J’avais
finalement déterminé que le ballon d’eau chaude ne se vidait
pas à tout les coup ou, pour être plus exact, au bout d’un
temps aléatoire ???
J’en suis venu à conclure que de temps à
autre l’eau montait au dessus du tuyau d’eau chaude dans le ballon ce qui
l’empêchait de se vider rapidement quand cela était nécessaire
(en le mettant ‘sous vide’)…
=>J’ai remplacé
ce ballon par un vase d’expansion classique dont j’ai percé la valve
mais pas la membrane (pour l’instant). Le fait de ne pas percer la membrane
doit augmenter la longévité mais cela m’a obligé à
modifier légèrement l’arrivé d’eau sur le vase pour
éviter qu’il ne se remplisse d’air lors de la vidange des panneaux.

1.3 Capteurs
annexes
J’ai ajouté trois
capteurs par rapport à ma version de base. Le premier me semble
indispensable (fonctionnellement) dans un système en drain back
et voir même en installation pressurisée
1.3.1 Débitmètre
électronique / Protection de la pompe
Pour assurer la sécurité de la pompe
j’ai tout d’abord essayé de mettre un pressostat en aval de celle
ci. Cela n’a jamais réellement bien fonctionné, l’hystérésis
du pressostat que j’ai utilisé était trop grand et pas facilement
réglable.
J’ai donc modifié un compteur d’eau chaude
classique pour le transformer en débitmètre électronique.
Voici la recette, façon Maïté
1.prenez
un compteur eau chaude du commerce
2.installez
le horizontalement en aval de la pompe
3.démontez
(déplombez) la partie avec les aiguilles
4.au
centre de ce qui reste placez (collez) un capteur à effet hall (il
faut en trouver un qui soit assez sensible. ex :ss411A honeywell)
5.alimentez
le en 24V (cela tombe bien non ?)
6.reliez
le à l’entée 1 du millenium avec une résistance pull
up de 3kW
7.
utilisez la fonction high speed count et cela marche (coût total
: moins de 90€)
8.Etalonnage
: avant de mettre la sonde au centre :
i.Arrêter
la pompe
ii.mettez
la partie avec les aiguilles en place, relever le compteur
iii.faite
tourner le module ‘aiguilles’ sur lui-même de dix tour (ou plus si
vous êtes patient)
iv.relever
le compteur, faire la différence, diviser par dix, introduisez la
valeur dans la fonction high speed count, c’est fait !
En fait je ne me sers quasiment pas de la valeur absolue
du débit qui est de 1100l/h quand tout va bien. J’ai fait une fonction
qui, si le débit descend au dessous de 700l/h pendant plus d’une
minute, coupe la circulation jusqu’au jour suivant, ce qui protège
la pompe des effets très néfastes de la cavitation.
1.3.2 Températures
d’entrée et de sortie
J’ai ajouté deux sondes juste en aval de
la pompe et en entrée de la cuve. Cela me permet d’avoir un compteur
d’énergie (en multipliant la différence mesurée par
le débit). Ce calcul intervient en partie dans la commutation chauffage
entre le stock et l’ECS.
A propos : c‘est évident une fois qu’on l’a
dit, mais la sonde située en aval de la pompe, donc côté
froid, indique parfois des températures ‘record’ lorsque les capteurs
se vident… C’est d’autant plus vrai qu’à ce moment le débit
est faible.
2 Circuit
secondaire
La principale modification concerne évidemment
la réalisation de murs chauffants (décrite dans document
séparé) et leur intégration dans le circuit secondaire.
2.1 Nouveau
schéma avec mur chauffants
La principale modification concerne le circuit secondaire
pour utiliser les murs chauffant, les autres modifications concernent le
montage de la réserve tampon et l’ajout de quelques vannes manuelles.
Fonctionnement du circuit secondaire :
Le circuit des radiateurs est uniquement alimenté
par la chaudière et fonctionne de façon indépendante
du circuit des murs. C4 assure la circulation, V3R régule la température
d’entrée (voir § Régulation)
Pour les murs, C5 assure la circulation et V5R régule
la température il y a trois modes de fonctionnement selon la température
du stock commandés par les deux vannes TOR V3CH et V3CHR respectivement
chargées de l’entée dans les mur et de la sortie (retour).
Les trois modes sont illustrés ci-dessous :

Lorsque le stock est assez chaud (au dessus de la
consigne du mur) l’eau ne circule que dans l’échangeur solaire par
la pompe C5, on est totalement indépendant de la chaudière.
Dans le schéma ci-dessus C4 est à l’arrêt, ce pourrait
très bien ne pas être le cas.

Lorsque le stock est tiède (en dessous de la
température de consigne mais au dessus de la température
de retour des murs), V3CH change d’état et l’eau chaude est prélevée
dans la chaudière. Côté retour V3CHR n’a pas changé
l’eau froide (28°) circule dans l’échangeur se réchauffe
(34.5°) avant de revenir vers la chaudière chercher les 2°
manquants pour atteindre la consigne (36.7°)

Dernier cas (le plus triste) : c’est décidément
trop froid, V3CHR dirige directement le retour vers la chaudière.
Le circuit de plomberie a donc été modifié,
il est finalement devenu plus compact.

2.2 Circulateur
ECS
Je sais que c’est un accessoire quasi luxueux mais
depuis qu’il ne fonctionne plus (parce que l’on est en mode Hiver) on voit
très nettement la différence. On attend à nouveau
l’eau chaude au robinet en regardant l’eau froide se gaspiller…
2.3 Vanne
thermostatique ECS
Je sais que certains pensent que ce n’est pas indispensable,
c’est vrai, mais, en dehors d’assurer une certaine sécurité
en été et de limiter les pertes dans les tuyaux, cet engin
à la propriété intéressante de transformer
l’ensemble des robinets de la maison en robinet thermostatiques ! En effet
l’eau chaude étant tout le temps à la même température
(et l’eau froide variant peu) la position du robinet qui donne de l’eau
à votre goût est toujours la même…
2.4 Vanne
de sélection ECS solaire-fuel (V3ECS)
Cette vanne est restée plus de 6 mois en
position solaire : du coup elle n’a plus voulu revenir en mode fuel
‘lorsque la bise fut venue’. Je pense qu’il s’agit d’un entartrage. Le
diagnostic n’a pas été simple car vu de l’extérieur
tout semblait correct.
ðUne
goutte d’huile sur l’axe, (+une gousse d’ail à proximité)
mais surtout le millenium impose désormais au moins un changement
d’état par jour à toute les vannes TOR (la nuit).
2.5 ‘Luxe(s)’
L’eau chaude solaire ce n’est pas cher : j’ai installé
une douche dehors, c’est très pratique pour nettoyer le chien ou
même l’auteur lorsqu’il s’est couvert de plâtre en construisant
ses murs solaires.
Le garage étant à côté
lui aussi a droit à l’eau chaude au robinet…
3 Régulation
3.1 Millenium
3
Je suis donc passé au M3 faute de place sur
le M2 pour gérer le chauffage. C’est mieux il n’y a pas de doute
(ceci dit j’ai quand même réussi à remplir le M3 avec
certaines versions). Le produit est fiable le seul reproche concerne la
doc qui n’est vraiment pas au niveau tant matérielle que logicielle.
J’ai mis en place un système de suivi qui
récupère en fichier texte les données du M3 toutes
les 30s. Ces données peuvent être visualisées sous
Excel ou avec d’autre logiciels. Cela a été une aide précieuse
lors de la phase de mise au point en Février dernier, maintenant
ce n’est plus qu’un gadget sympathique. (Les deux logiciels sont disponibles
sur le site APPER
http://forum.apper-solaire.org/viewtopic.php?t=1860&highlight=
&
http://forum.apper-solaire.org/viewtopic.php?t=1850&highlight=
3.1.1 Circuit
primaire
Le fond du programme côté circuit primaire
n’a pas changé fondamentalement, je m’assure juste que, lorsque
le circulateur solaire se coupe, les capteur se vident dans le circuit
ECS plutôt que dans le stock, ceci pour être sûr que
la réserve soit pleine.
3.1.2 Circuit
secondaire
La principale modification concerne évidement
la gestion du mur chauffant.
3.1.2.1 Radiateurs
Les radiateurs sont toujours alimentés par
un circulateur (C4) qui se coupe selon un thermostat d’ambiance situé
à l’intérieur de la maison. Il n’y a plus de possibilité
de les alimenter en eau chaude solaire.
J’ai mis en place une loi d’eau à deux pentes
avec, en entrée, la valeur moyenne (sur 24h) de la température
extérieure calculée par le M3. Ceci permet de gérer
V3R.
3.1.2.2 Murs chauffants
Les murs chauffants sont alimentés par un
second circulateur (C5) qui tourne en permanence.
La température d’entrée dans les murs
est gérée par une loi d’eau à une seule pente, toujours
calculée d’après la température moyenne extérieure.
Ceci permet de gérer V5R. L’eau étant toujours plus froide
pour les murs que pour les radiateurs V5R est placée en aval de
V3R.
Trois cas de fonctionnement sont possibles :
-
Le stock est très chaud le circuit des mur n’utilise alors que le
solaire de façon indépendante de la chaudière (c’est
aussi le cas en mi saison)
-
le stock n’est pas assez chaud pour garantir la température de consigne
: l’eau d’entrée est alors prélevée sur la chaudière
(V3CH) mais le retour des mur est dirigée vers le stock solaire
pour un pré-réchauffage avant de retourner à la chaudière
-
le stock est froid : tout passe par la chaudière, le stock solaire
est court-circuité (V3CHR)
Trucs et astuces :
-
Partant du principe que les kWh des murs sont plus ‘rentables’ que ceux
des radiateurs la température de consigne est augmentée de
2° lorsque C4 (circulateur des radiateurs) est mis en marche par le
thermostat d’ambiance.
-
Lorsque la pompe primaire tourne (C1) et que le stock chauffe, la consigne
des murs est remplacée par la température haute du stock.
Cela permet de transformer les murs en quasi MSD (Mur Solaire Directs)
en les faisant participer au stockage. Ceci augmente la capacité
calorifique globale de l’installation (on ajoute le volume des murs) et
permet de limiter l’augmentation de température du stock ce qui
augmente le rendement.
-
La consigne d’entée dans les murs ne peut dépasser 48°
-
La température de consigne diminue si la température de retour
augmente (inutile d’envoyer des calories qui ne servent à rien…
3.2 Capteurs
annexes
J’ai ajouté une photo résistance pour
mesurer la lumière. A l’usage je n’ai rien trouvé à
en faire pour deux raisons principales :
-
c’est trop ponctuel. Ce n’est pas parce que la sonde est à l’ombre
que les panneaux le sont, loin de là…
-
l’inertie temporelle est nulle, dès que le capteur passe à
l’ombre la tension tombe à 0, ici aussi c’est loin du fonctionnement
normal des panneaux
En fait cela sert juste à confirmer que s’il
n’y a pas eu de calorie captée c’est à cause du temps et
pas d’une panne.
4 Conclusion
Pour l’instant le pari est tenu : je ne suis intervenu
sur aucun point de l’installation depuis 5 mois, il me semble tenir le
bon bout.
En cette période hivernale les murs solaires
donnent satisfaction le stock est utilisé jusqu’en dessous de 30°.
En Décembre – Janvier je capte plus de 50kWh par beau temps et le
stock monte alors entre 50 et 60°.
Le solaire marche toujours et mieux
18 mois et deux hivers plus tard…